Quiberon
Quiberon reportage 2007
Un reportage réalisé en 2007 via mon premier site genearivet créé par Chris. Ne manquez pas les pages Faune et Flore pour découvrir le magnifique site de Conguel.
Pour cette visite cliquer sur le lien ci dessous. Merci
A Quiberon, beaucoup de travaux depuis 2007:
Dans le centre ville, avec le nouvel aménagement de la place Hoche,
A Port Maria, avec la nouvelle gare maritime,
A Port Haliguen,avec ses deux ports et son quai des artistes totalement réaménagés,
La plage du Porigo, avec sa nouvelle route.
La nouvelle place Hoche Ce projet vise à favoriser le lien entre le centre-ville et le front de mer en créant une grande esplanade plantée qui accueille le marché le samedi matin ou d’autres manifestations (brocantes…).
Ce nouvel aménagement permet notamment de relier les trois jardins déjà existants, formant ainsi une coulée verte depuis le jardin de Brétinio jusqu’à la place Hoche.
Pourtant beaucoup déplorent cette « bétonisation » et regrettent le petit golf miniature qui faisait le charme de cette place …
Le port Maria à Quiberon est géré par la Région depuis 2017. Il abrite des activités de pêche et de transport de passagers et de marchandises vers les îles de Belle-Île, Houat et Hoëdic. Les travaux de construction d’une nouvelle gare maritime dont la Région assure la maîtrise d’ouvrage débuteront au 1er trimestre 2021. En tant qu’autorité portuaire, la Région délègue les compétences de pêche et de plaisance à la commune de Quiberon.
Quelques chiffres :
1 362 tonnes de poissons, coquillages et crustacés traitées par la criée
82 places pour les bateaux de pêche et de promenade
1 011 943 passagers vers les îles en 2019
Port Maria a été construit à partir du 18e siècle jusqu’au 19e. Premier port sardinier de France dans les années 50, Port Maria comptait alors treize conserveries, aujourd’hui, il n’en reste plus que deux. C’est grâce à la création d’une criée municipale en 1977 que le port accueille toujours quelque 200 bateaux de pêche.
La Compagnie Océane assure les liaisons maritimes entre la gare maritime de Quiberon et les îles de Houat, Hoëdic et Belle-Île. Des dessertes sont faites tous les jours pour les 3 îles avec des allers-retours plus nombreux en haute saison.
Le port de pêche accueille une centaine de bateaux de pêche, ligneurs, fileyeurs, caseyeurs, chaluts et dragues, qui viennent quotidiennement décharger leurs poissons, coquillages et crustacés.
Tout au long de l’année, on trouve du poisson vivant sur la criée. Un choix qui privilégie la qualité à la quantité, évite la surpêche et qui attire également les chefs des grandes tables de la région et de la France entière.
Mes sources : Région BRETAGNE/Ports de la Région Bretagne
Port-Maria (criée et port de pêche). Port Maria perpétue depuis deux siècles la tradition de la pêche.
Dans un secteur très concurrentiel, la Ville de Quiberon et ses pêcheurs défendent une pêche plus qualitative et développent la technique japonaise raffinée de l’ikejime. Un choix de l’excellence qui fait la réputation des poissons et crustacés qui transitent par la criée municipale. Ils approvisionnent les meilleures tables de la région et aussi les grands restaurants parisiens.
Port Maria en deux chiffres et trois questions !
1 364 : c’est la quantité de marchandises en tonnes qui a transité par la criée en 2019
36 : le nombre de bateaux de pêche quiberonnais, répartis entre port Maria et port Haliguen
D’où viennent les pêcheurs qui fréquentent la criée ?
Le rayonnement de Port Maria est surtout régional. Les bateaux qui déchargent sur les quais arrivent de Quiberon, des îles proches (Hoëdic, Houat Belle-Île et Groix), de Lorient et du golfe du Morbihan, mais aussi de Concarneau et de Bayonne.
Quelles espèces sont les plus pêchées ?
En 2019, c’est le congre qui a été le plus vendu à la crié : 344 tonnes ! Juste derrière, avec 220 tonnes, viennent les sardines dont une partie alimente les conserveries locales. Sinon, la marchandise est variée, entre poissons et crustacés : coquilles Saint-Jacques, seiches, bar, lieu jaune, soles, lottes, rougets, araignées…
Connaissez-vous l’ikejime ?
L’ikejime ou ikejime est une technique d’abattage du poisson consistant à neutraliser le système nerveux de l’animal vivant avant de le saigner. Cette pratique ancestrale, d’origine japonaise, a pour effet de réduire le stress et la douleur du poisson. Les poissons devront avoir été glacés à bord dans un bac propre immédiatement après l’ikejime et débarqués glacés quelle que soit la saison. C’est indispensable pour que le poisson ait toutes les qualités d’un poisson ikejime. Certains des pêcheurs quiberonnais les gardent vivants à bord puis dans les viviers de la criée pour les ikejimer après.
Mes sources : Ville-quiberon .fr
Le port-Haliguen se trouve à Quiberon, dans la baie du même nom.
Difficile de résister au charme du vieux Port Haliguen avec son phare de 1856 et ses quais de pierre sur lesquels a débarqué le capitaine Dreyfus de retour du bagne.
A l’entrée du port, deux œuvres se font face chacune à l’extrémité d’un mole : le Pêcheur et l’Ondine, don de l’artiste berlinois Karsten Klingbeil en 1997. Un site dont le charme inspire aussi, sans aucun doute, les nombreux artistes qui exposent chaque année à la Maison du phare.
Le vieux port de pêcheur typique a évolué. Il est devenu un port de plaisance.
Situé sur la presqu'île de Quiberon, ce port offre un accès à la baie de Quiberon et aux îles de Houat et Hœdic.
On trouve la trace d'une présence romaine dans la découverte, le 19 mars 1951, d'un trésor composé de 450 monnaies d'argent ou de bronze, datant pour la plupart du règne d'Auguste.
Le 21 juillet 1795 (3 thermidor an III), Charles Eugène, comte de Sombreuil, chef de la Division de Sombreuil, capitule devant le général républicain Lazare Hoche sur la plage du Porigo au terme de l'expédition de Quiberon, tentative de débarquement des Emigrés entreprise le 27 juin 1795 à Carnac avec le soutien du Royaume-Uni de George III et de William Pitt.
En 1840 est construite la jetée du vieux port, sur laquelle est construit 16 ans plus tard, en 1856, le phare de Port-Haliguen. La tour est d'une hauteur de 12 mètres et a été construit selon le modèle de nombreux petits feux de ports.
À 2 h 15, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1899, le capitaine Dreyfus, arrivant de l'île du Diable sur le croiseur Sfax, débarque à Port-Haliguen. Pour éviter tout débordement, les autorités ont fait croire que ce débarquement aurait lieu à Brest. Dreyfus est aussitôt conduit par train spécial à Saint-Jacques-de-la-Lande, d'où il gagne la prison militaire de Rennes, en attendant son deuxième procès (7 août au 9 septembre). À Port-Haliguen, une plaque commémorant l'événement est apposée sur le quai des Sinagots, en 1932.
En 1960, le fond du vieux port, situé à l'emplacement de l'actuelle place de Port-Haliguen est comblé. Des travaux d'extension sont réalisés en deux phases, avec la construction de deux bassins destinés à la plaisance : Port-Haliguen I (darse du Porigo) en 1968, puis Port-Haliguen II (darse de Castéro) en 1971.
Désormais, Port-Haliguen est signalé par deux petits feux plus modestes et plus modernes. Le premier, le vert, se situe sur la digue nord-ouest et a une hauteur de 9 mètres. Le rouge, quant à lui, est situé sur la digue sud-ouest et a une hauteur de 8 mètres. Le premier feu, lui, est éteint.
Depuis 2017, un réaménagement complet du port a été réalisé : bassins, quais, pontons, capitainerie, des restaurants, une boulangerie, des magasins de location de vélo, shipchandler et autres activités nautiques, sans oublier une aire de jeux pour les enfants ainsi qu'un parcours physique.
Un seuil de retenue d'eau a transformé le vieux port, où les bateaux échouaient à marée basse, en bassin à flot, et permis l'aménagement du nouveau bassin du Mané.
L'adjonction des bassins PH1 et PH2 lui permettent d'accueillir 1.200 bateaux. Le port comporte actuellement 4 bassins : le vieux port, les bassins PH1 et PH2 ainsi qu'un bassin pour les bateaux en transit.
Mes sources : Wikipédia.